Depuis plusieurs années, les prix des véhicules augmentent, peu importe la taille ou la gamme. Dans leurs sillages, les loyers des LLD suivent cette tendance, un phénomène renforcé par des taux d’intérêt plus important qu’il y a 3 ou 4 ans. Pour le chef d’entreprise, il est devenu compliqué de respecter un budget flotte automobile tout en valorisant les salariés. Et dans certains cas, c’est juste difficile de couvrir les coûts liés à la voiture de service ! Aujourd’hui, il est nécessaire de prendre de la hauteur pour piloter sa Car Policy et aller chercher des données plus précises pour affiner les choix. On vous donne quelques pistes dans cet article.
Ouvrir son catalogue
L’automobile est en pleine mutation… Chaque mois, des nouveaux acteurs arrivent sur ce marché. C’est autant d’opportunités qui s’offrent à vous. Il est toujours plus facile de choisir un véhicule ou une technologie que nous connaissons. En effet, nous préférons tous, souvent par facilité, faire appel à des marques que nous aimons. Mais en y regardant de plus près, nous constatons que beaucoup de constructeurs historiques partagent leurs plateformes et des pièces détachées, avec beaucoup de marques. Finalement, certains modèles finissent par être des « faux jumeaux ». Ces voitures pourraient donc bien être des alternatives intéressantes pour votre Car Policy.
En exemple, nous pouvons évoquer le cas de la Peugeot 308, qui partage sa plateforme avec la nouvelle Opel Astra. Si le look est bien distinct, on s’aperçoit vite à l’essai que les similarités sont nombreuses. Au catalogue, environ 1500 € séparent l’Allemande en sa faveur de la Française. De plus, les protocoles commerciaux sont plus agressifs pour Opel. Certes, une subtilité de puissance peut exister sur le moteur de base (110ch contre 130ch). Mais finalement, sur ce choix d’utilisation, l’écart d’utilisation est presque insignifiant.
Il existe de nombreuses autres possibilités, il faut juste prendre le temps de découvrir, comparer, essayer. Il s’agit là d’une mission importante pour la personne en charge de la gestion de votre flotte.
Prendre le temps d’analyser l’utilisation
Un constat que font nos experts au quotidien en analysant les données d’utilisation, c’est que les conducteurs ne sont pas tous égaux… Explication :
Nous choisissons pour notre gamme « Business » le nouveau Nissan Qashqai E-Power avec des loyers avantageux. Deux véhicules sont livrés à 2 commerciaux de même échelon. Les lois de roulages sont identiques sur le début du contrat avec les mêmes loyers. Au bout de 6 mois, nous constatons un écart de consommation significatif de 1,5l/100km entre les deux. Pour un roulage à 40000km/ans, le surcoût représente un peu plus de 60 €/mois.
En analysant en détail les utilisations journalières de chaque véhicule, nous constatons que celui qui consomme le plus, utilise le véhicule à 60% sur l’autoroute contre 30 % pour son collègue. L’explication vient du fait que leurs clients respectifs ne se situent pas sur les mêmes zones. Nous comprenons donc qu’il existe un axe d’amélioration financier dans le choix de véhicules au sein de la même équipe. Finalement, le calcul de TCO mené à l’origine pour choisir le loyer, avec la consommation de référence donnée par le constructeur, sans la prise en compte du comportement utilisateur, comporte une marge d’erreur pouvant remettre en question ce choix.
Une réflexion peut-être menée sur les catalogues de véhicules, avec une notion d’utilisation plus que d’échelon. Evidemment, il faut aussi pouvoir disposer de ces données, c’est pour cela que nous utilisons des solutions télématiques pour la gestion de nos clients.
Ne pas mettre les mêmes œufs dans le même panier
Si vous avez créée une Car Policy pour votre société, c’est aussi pour simplifier votre quotidien ! En effet, devoir pour chaque renouvellement, comparer les prix, les modèles et les technologies, ce n’est pas possible. Avec votre activité, le temps doit être consacré avant tout à vos clients.
Pourtant nos experts qui s’occupent de la veille commerciale, constatent que les loyers et les remises pratiquées par les fournisseurs ne sont pas fixées dans le temps…
Actuellement, les constructeurs pilotent leurs productions en flux tendu, avec des quotas plutôt faible sur notre territoire. Ce process les poussent à opérer des changements de politiques commerciales au fils de l’année pour augmenter les ventes ou au contraire les diminuer en cas de pénuries. Lors de ces changements, les loueurs sont opportunistes et vont négocier pour nous des tarifs avantageux chez les constructeurs en besoin de livraison. Cette fluctuation se ressent aussi au niveau des concessionnaires qui décident ou non d’approvisionner et donc d’être plus compétitif. Mais il ne peuvent pas tout être satisfait. En conséquence, ce n’est pas toujours le même loueur/concessionnaire le mieux placé à un instant donné.
Voilà pourquoi, prendre la décision d’avoir une Car Policy « mono loueur » ou « mono marque » peux avoir des limites financières. Bien sûr, travailler au quotidien avec plusieurs marques et loueurs, multiplie les intervenants et les démarches administratives. Il est souhaitable de structurer le poste de gestionnaire de parc en interne, ou de faire appel à gestionnaire extérieur comme nous.